je ne t'aurais pas
dans l'usine de farine désaffectée et promise à un univers radieux!
"de meelfabriek"
une sarabande effrénée, un cri
l'épervier a pris au passage un danseur
tout s'est passé si vite, je le vois sur le trottoir
avec sa proie, il me voit et s'envole sur les toits
il fait déjà sombre dans la rue et la bande
rejoint son dortoir et moi mes pénates
et les pigeons ramiers sont moins trouillards que les pies
ou ce grèbe qui longe un talus couvert de perce-neige
et presque herbu en face des constructions
et l'huîtrier-pie sait qu'il peut y trouver sa proviande
et même semble quelque peu étonné d'une telle
générosité de dame nature.
De plus il n'était pas seul mais accompagné!
ce lundi après-midi répit.
font un potin du diable
et déchaînées
se précipitent sur l'ennemi supposé
j'avoue me régaler de poursuites
et batailles qui finissent pas trop mal
noyer, "mordre" et pousser violemment
font partie du spectacle
les fumées des acieries Tata ou les ailes géantes des éoliennes
ne freinent ni les amateurs de char à voile, ni les toutous en gambade
encore moins les goélands, cormorans ou pipits
la mer continue à rouler